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«Mettre des mots sur des maux», témoignage d’Isabelle G.

Mon handicap est très peu connu, EHS électrohypersensible. Dans mon cas, cette pathologie est due à un effondrement de mon système immunitaire causé par une maladie et une surexposition aux ondes électromagnétiques sur mon lieu de travail.

Alors, à mon arrivée à Cap emploi 41, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai expliqué à ma conseillère Kim MOREAU les maux dont je suis atteinte : mal de tête, grande fatigue, vision floue, nausées, problèmes cognitifs, aphone lorsque je suis près d’une source trop rayonnante, acouphènes, perte de mémoire, problème d’orientation…

Il a fallu réfléchir à une reconversion.


Pas facile, dans la vie actuelle et future, de ne pas être impactée par les ondes électromagnétiques. Il faut arriver à éviter ou limiter l’exposition aux antennes relais (2,3,4 et 5G), téléphones, montres connectées, wifi, bluetooths, alarmes …

Pas facile non plus d’abandonner à 50 ans, le métier d’assistante dentaire exercé pendant 18 ans.

La solution a été de travailler dans le milieu agricole et c’est alors que ma conseillère m’a orientée vers Transvaloire qui m’a aidé à décrocher un contrat de travail.

Depuis trois ans, je fais des saisons comme ouvrière agricole mais la modernisation est galopante : nouvelles antennes, CPL et concentrateur linky…

Alors dernièrement, avec l’appui de CAP EMPLOI 4l, l’Agefiph m’a octroyé une aide financière pour acheter du tissu anti-onde adapté aux nouvelles fréquences. J’ai pu fabriquer des vêtements pour pouvoir continuer à travailler.

Grâce au soutien et à l’aide de Cap Emploi, Transvaloire, La Maison de l’Emploi de Saint Aignan et de tous mes employeurs, ma vie au travail reste de qualité et je les en remercie énormément.

Malheureusement je me rends bien compte que le développement et l’installation des nouvelles technologies peuvent m’amener à être confinée à longueur d’années ce qui impacte ma vie personnelle. J’ai dû déménager pour me protéger. Je ne peux pas me rendre dans toutes les institutions, les commerces… La nuit pour pouvoir dormir, je coupe toute l’électricité au tableau électrique, seule la ligne du réfrigérateur et congélateur reste allumée, heureusement mon compteur n’est pas un Linky, je me chauffe uniquement au bois, le téléphone fixe et Internet sont filaires.

J’ai heureusement le soutien de ma famille et ce n’est pas le cas pour tous.


Donc afin d’aider les personnes qui sont électrohypersensibles et leur éviter un parcours d’errance long et destructeur (ce qui a été mon cas), je suis devenue correspondante pour le Loir et Cher de l’association PRIARTEM /Electrosensibles de France. 01 42 47 81 54 / www.priartem.fr









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